mardi 20 juillet 2010

Les Meilleurs Drinks

Il concocte les meilleurs drinks, son sourire illumine n'importe quelle touriste en manque d'affection, elles ont tous l'impression d'être la femme la plus importante quand il la regarde avec ses yeux bruns qui la déshabille. Ses lèvres leurs donnent le goût de goûter a cette chair fraîche, les bikinis se mouillent sans avoir touché à l'eau. Il n'a jamais choisi d'être là, la vie lui a montré que c'était le seul moyen de subvenir au besoin de sa mère et de sa grand-mère.

Malgré sa façon maladroite de s'exprimer dans une autre langue que la sienne, j'ai bu ses paroles, fixé ses yeux avec la seule envie d'en connaître plus sur sa vie, pour une fois dans ma vie je n'avais pas besoin de parlé, une question ici, un sourire par la, un pesos en échange d'une partielle de son quotidien. L'eau azur était a une dizaine de pas de moi, le sable chaud, les beaux hommes, les ma tantes en manque, les vieux québécois et leurs progénitures pré pubère qui me fessait rire n'était en rien aussi captivant que le vécu de cet homme.

Le premier soir que je l'ai aperçue au loin j'entrais dans le restos ouvert près de la plage, l'électricité dans l'air que je ressentais jusque dans les orteils, comme si les planète c'était aligné cet inconnu qui ma souri et tiré ma chaise pour que je m'assoie, je n'avais pas fini ma dernière bouchée qu'il avait mon assiette en main, je me suis même demandée si il avait hâte que je parte jusqu'au moment ou il nous a demandé si nous allions revenir demain pour le calmar, c'est alors que j'ai dit sûrement en regardant ma mère qui raffole des fruits de mers, no réservation no réservation 7, 8 ? qu'il répétais en fessant signe d'aller le voir directement. Ok! 8 gracias. C'est alors que le lendemain 8 heures il nous attend et nous dit sorry no calmar tonight but tommorow, tonight italian! Stay, alors nous restons et je ne peux m'empêcher de la regarder de me dire que cet homme est étrangement familier même si je ne l'ai vu que la veille, il reviens vers la table et nous parle un peu et ma mère lui demande quel fruits de mer il aime et il répond a ma grande stupéfaction qu'il n'aime rien qui viens de la mer puis que ça goûte le... caoutchouc que je m'empresse de rajouter alors qu'il dit exactement la même chose. Ma mère éclate de rire puisque je dit ça depuis l'âge de 5 ans.

Les journées passent, je lui jasent de plus en plus chaque jour les coïncidences sont alarmantes, l'avant dernier jour alors que je l'écoute assidûment je me répète dans ma tête en fixant ses lèvres que je doit l'embrasser avant de partir, il le faut! C'est au même moment qu'il me dit je sais que tu part demain mais est-ce que je peux te demander une chose? Oui, oui! Est-ce que je peux t'embrasser. Comprenez que j'étais sur le choc total et que tout ce que je pouvais faire c'était de hocher de la tête, en l'espace de trois secondes il avait traversé de l'autre côté du bar étais a deux pouces de mon visage et me dit viens me prend par la main pousse la porte sous-marin de la cuisine m'accote contre le mur et m'embrasse jusqu'à ce que les genoux me lâche, réalisant que je suis dans l'entrée de la cuisine d'un complexe hôtelier avec le mystérieux barman/serveur dans un pays qui n'encourage sûrement pas ça, je sort et me rassois a mon tabouret et je vois ma mère au loin se rapprocher du resto-bar faisant mine de rien il prend mon verre me fait le meilleur drink au monde salue ma mère lui fait un drink aussi c'est alors qu'elle me dit je vais aller lire un peu dans la chambre tu viens? Non je vais aller te rejoindre un peu plus tard.

Elle quitte , il me souri, je fond, il me dit qu'il veut encore goûter a mes lèvres, je part vers les toilettes, il me rejoins éteint les fluorescents et va dans celle des hommes j'entre quelques secondes après le planque contre le mur et me retourne sans jamais lâcher mes lèvres me pousse vers la cabine de toilettes, j'ai le costume de bain trempé, ses mains sur mes seins, son sexe dur près du miens, mes jambes qui sont aussi mou que du spaghetti, j'en veux encore, je veux qu'il me prennent ici, je veux déchirer son uniforme, je veux sentir son pénis en moi le claquement de ses hanches dans mon entrecuisse, il fait chaud.

La lumière s'allume, son superviseur! FUCK!!! Il part je reste la un moment pour retrouver mes esprits, je sort en me faufilant vers l'arrière de la bâtisse je longe le corridor dessert, jusqu'à se que j'aperçoive son terminus au loin et lui qui y monte, je retourne a ma chambre, me laisse tombé sur le lit, un ça va? retenti derrière les rideaux du balcon.. hum hum, je vais prendre ma douche c'est bientôt l'heure de notre réservation. Je part demain, et demain il y en aura une autre chanceuse qui aura droit au meilleurs drinks, au meilleur service, au plus beau sourire, mais surtout au meilleurs baiser.

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